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Rando-concerts dans les Pyrénées - 2020

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Dans ces quelques lignes, je vais essayer de retranscrire ce que nous avons vécu, Stéphane et moi-même, c'est-à-dire le duo Five & Dime, lors de notre randonnée concerts dans les Pyrénées. 

 

Le projet : 

C’est très simple : Stéphane et moi aimons la montagne et les randonnées, et avons déjà fait plusieurs treks ensemble. Donc regroupons nos 2 passions, musique et randonnées ! 

Dans notre duo, nous jouons uniquement sur des instruments acoustiques, donc d’un point de vue technique, ce ne devrait pas être trop compliqué. 

Voilà, l'idée est là, elle germe, ne nous quitte plus, et, d’une simple idée finit par devenir projet. 

 

La mise en place : 

Alors c’est bien beau tout ça, mais pour passer à l’acte c’est encore une autre histoire…

D’abord il a fallu trouver des dates où nous étions tous les 2 disponibles, sachant que pour jouer à la montagne il vaut mieux privilégier l’été. Bref, trouver un moment en juillet ou en août.

Une fois la date fixée - dans notre cas la dernière semaine d'août - il fallait trouver des refuges pas trop éloignés les uns des autres, car avec les guitares sur le dos on voulait éviter de faire des journées de 12 heures de marche… et que nous ne pouvions pas prendre de matériel de bivouac en plus des instruments. Notre choix s’est porté sur Cauterets, entre autres parce que je savais qu’il y avait plusieurs refuges assez rapprochés dans ce secteur-là. 

Un peu de recherche pour trouver les numéros des refuges, la page géoportail ouverte dans un autre onglet, et c’est parti pour appeler les refuges et expliquer notre projet. 

La plupart des refuges étaient assez emballés, et avaient déjà mis en place ce genre d'événements, ce qui était très positif pour nous. Petit hic en revanche pour le parcours : le refuge Wallon est fermé en 2020, obligeant à une très longue étape entre le refuge des Oulettes de Gaube et le premier refuge en allant vers l’ouest. Et vu le matos à porter, il nous était impossible de prendre la tente, les tapis de sols, le réchaud… bref impossible de bivouaquer (même si c’est d’ordinaire ce que je préfère en trek).

Qu’à cela ne tienne, nous irons de l’autre côté, vers Gavarnie. Mais avec le tourisme de masse de Gavarnie, les refuges étaient plutôt réticents à l'idée d’organiser quelque chose de la sorte (je n’ai toujours pas compris pourquoi, mais tant pis pour eux ! ;-) )

Au final, nous avons décidé de faire une petite boucle en partant de Cauterets, aller au refuge d’Estom, monter au refuge de Baysselance, redescendre au refuge des Oulettes de Gaubes, et retour à Cauterets. 

 

On trouverait bien une autre date pour le 4e soir. 

Mi février, notre mini tournée était presque prête. Mais c’était sans compter le covid… Comme tous les musiciens, nous avons pris notre mal en patience et fait quelques vidéos en split screen (visibles ici). Mais déterminés à faire cette rando, nous avons rappelé tout le monde début juillet. C’était un peu le flou artistique, mais en gros ils étaient aussi motivés que nous pour faire bouger les choses et pour essayer d’organiser ce type d’événement. 

Pour pimenter un peu le tout, je me suis planté en scooter début juillet, avec comme récompense une fracture de la main gauche ! Bon ce n'était pas ça qui allait m'empêcher de jouer quand même ! (j’ai déjà fait un concert à la batterie avec une jambe dans le plâtre…)

Par contre ça allait nous obligé à revoir un peu la logistique du matos, et finalement ce n'était peut être pas plus mal, parce qu’au départ, je songeait réellement à prendre la contrebasse ! Si si !

Mais là, vu que je ne pouvais plus étendre le petit doigt, je ne pouvais plus en jouer, du tout. Donc changement de programme, et changement d’instruments. Retour aux percussions pour moi, ce qui serait plus facile (contrairement à la guitare, on peut jouer des percus d’une seule main si besoin). Je savais que ma main serait “réparée” d’ici la rando, donc pas d’inquiétudes pour ce qui était des percus, ou même de la guitare. j’allais donc prendre une washboard, des spoons, et des balais. Et Stéphane prendrait une guitare et un banjo. 

Pur hasard, j’ai trouvé une mini washboard sur le boncoin en juillet, qui sonne mortelle et est nettement plus pratique à transporter, une aubaine ! 

Côté portage, Stéphane a investi dans une housse double où il pouvait mettre la guitare ET le banjo. Moi je porterai mes percus et nos affaires à tous les deux. 

 

C’est parti mon kiki ! 

On se retrouve avec Stéphane le 23 août au soir dans les Pyrénées, et on profite de la soirée pour répéter un peu (on ne s’était pas vu depuis début juillet), et boire quelques coups bien sûr ;-)

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Le lendemain, changement de vallée, direction Gavarnie. Quelques courses de dernière minute et c’est parti. On laisse la voiture au parking de La Raillère, et on attaque le chemin direction le lac d’Estom. 

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C’est une montée qui démarre fort, pas de mise en jambe progressive, on attaque direct ! Bon mais après c’est assez facile, et on quitte rapidement la foule du Pont d’Espagne. La montée se fait sans problème et nous arrivons vers 16h au refuge d’Estom, ce qui nous laisse le temps de boire un coup et de se détendre un peu avant la soirée. 

18h00 : 1er set, face à la terrasse du refuge, avec derrière nous un petit sapin, le lac d’Estom, et les montagnes. Face à nous, notre public de randonneurs, le refuge, et la vallée. Autant vous dire que c’est assez magique ! 

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Rapidement on comprend que non seulement on n’aurait pas trop chaud dans nos tenues de scène (oui on avait pris des vêtements “de ville” pour ne pas jouer en short/polaire de rando), mais qu’on allait franchement se les cailler ! Le lac d’Estom est encaissé en fond de vallée entre 2 montagnes, et dès 18h30 on était à l’ombre. A 18h45 on avait déjà froid, et Stéphane allait vite avoir les doigts gelés ! :-) 

Notre public - des randonneurs qui pour la plupart n’étaient pas au courant que nous allions être là - était super emballé. Nous avons joué le 2e set à l'intérieur à cause du froid (pour nous comme pour eux d’ailleurs), et tout le monde était là, y compris ceux qui bivouaquaient aux alentours. C’était la première fois que je jouais face à un public masqué, mais en fait ce n’est pas très gênant,  les émotions passent bien, par l’écoute et le regard. 

Après le concert nous avons refait le monde avec la petite équipe du refuge autour d’un digestif maison à base de sapin. Encore merci à Patricia et à Victor pour leur accueil chaleureux. 

Dans tous les lieux où nous avons joué nous avons été très bien reçu. Chaque endroit est différent, plus petit ou plus important, avec différents styles d’équipes, mais avec toujours des gens très avenants et attentionnés. 

 

Le lendemain, après un petit dej’ et un brin de musique, nous entamons la montée vers le refuge de Baysselance via le col des Gentianes. Ce chemin est plus long mais parait il très beau. Mais après coup je confirme que c’est long. Avec notre chargement, nous avons marché environ 8 heures ! 

En chemin, nous croisons des randonneurs qui nous avaient vu jouer la veille, et qui nous suggèrent tel chemin plutôt qu’un autre pour éviter d’avoir à trop “mettre les mains”, ce qui n’est pas super pratique avec un gros sac ou avec des guitares sur le dos. Plus loin nous partageons nos expériences avec un autre couple que nous avions rencontré la veille. 

Le temps avançant, je commençais à m'inquiéter quand un quand à notre horaire d'arrivée au refuge de Baysselance. Je redoutais d'arriver 10 minutes avant de jouer. 

Au col des gentianes on aperçoit le refuge de Baysselance au loin, avec la frustration de savoir qu'il va falloir descendre 400 mètres pour en remonter 300 ! Si seulement il y avait une tyrolienne… 

De là haut, le gr10 qui monte au refuge paraît être littéralement au bord du vide, ce qui ne me rassure guère… (en fait il s'avèrera facile et pas du tout aérien). 

Nous descendons dans les pierriers en suivant le ruisseau, trouvant plus ou moins facilement le chemin, passant par quelques passages délicats où l'on n'a pas le choix que de mettre les mains. 

 

Nous arrivons à Baysselance vers 17h40. En cette période de Covid, les refuges ont été obligés de condamner les douches. Petite toilette au lavabo à l'eau glacée, apéro et repas avant de "monter sur scène". 

J'étais bien crevé après cette journée de marche, et redoutais de l'être encore en  commençant à jouer. Étant à 2600 mètres d'altitude, nous redoutions également le froid qui pourrait s'installer une fois le soleil couché. Vers 19h30, nous avons commencé à jouer, en extérieur, face à la terrasse du refuge, avec à notre gauche le Vignemale, et derrière nous le cirque de Gavarnie et la Brèche de Roland comme décor de fond ! Autant dire que c'était carrément magique, et que ma fatigue a disparu dès les premières mesures !

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Nous avons joué non-stop jusqu'à la tombée de la nuit, sans un seul pète de vent. Les randonneurs et autres bivouaqueurs s'installaient à la terrasse, prenaient une boisson, écoutaient la musique, jouaient aux cartes entre amis, et bien sûr profitaient de cette vue magnifique. 

C'était juste magique (oui je sais je l'ai déjà dit, et je risque de le redire, comme pour un beau paysage que l’on prend en photo plusieurs fois... ;-) ). 

 

D'après l'équipe du refuge, c'est plutôt rare que les gens restent là après le dîner, généralement ils vont directement se coucher. Ils en étaient surpris eux-mêmes. 

On a bien tenté de rester pour voir les étoiles avant de se coucher, mais même avec polaire et doudoune on n'a pas tenu plus de 10 minutes ! :-)

Faut dire qu'on était bien crevé, après 8 heures de marche (environ +1200 et -400 mètres) et 2 heures de concert. 

Lendemain, petit dèj’ à 6h30 (ils arrêtent le service à 7h !), on laisse nos affaires à l'équipe du refuge, et on part pour un aller retour au Petit Vignemale, sommet voisin à 3032 mètres d'altitude. 

Certains passages sont un peu trop près du bord à mon goût, mais rien de rédhibitoire ;)

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On passe une petite demi-heure au sommet à contempler la vue (équipés de polaires et doudounes) avant de redescendre au refuge. 

Petite pause fruits secs, on reprend nos affaires, remercie l'équipe, et part en direction du refuge des Oulettes de Gaube. 

Il n'est pas très loin de Baysselance, donc on décide de prendre notre temps, de s'arrêter en route pour le dej', après quoi on sort la guitare, le banjo, et se fait une petite répète improvisée au soleil. C'est assez drôle de voir la tête ébahie des randonneurs un peu plus bas sur le sentier qui, entendant de la musique, lèvent la tête et voient 2 gars avec leurs instruments en train de jouer au beau milieu de la montagne !

 

On arrive aux Oulettes de Gaube vers 15/16h, ce qui nous laisse le temps de faire connaissance avec l'équipe du refuge, de se reposer un peu, et même de prendre une douche (on était logé dans la partie réservée à l'équipe, donc avec douche) !

 

On fait un petit tour dans les environs du refuge. C'est vraiment un endroit magnifique. Les randonneurs installent leur bivouac dans l'endroit approprié, moi j'en profite pour faire un petit tour au lieu de mon premier bivouac, qui était précisément à cet endroit, 10 ans plus tôt. 

 

On fait la première partie du concert en plein air, sur la terrasse du refuge, avant de passer à table. Après le dîner, on s'aperçoit qu'il ne fait pas froid et on tente la suite du concert en extérieur. On a bien fait parce qu'il a fait doux toute la soirée.
Cette fois nous jouions dos au mur, avec le cirque du Vignemale juste devant nous. Quel spectacle ! Pas facile de rester concentré sur la musique quand le soleil se couche sur le Vignemale juste en face... 

D'ailleurs, à un moment, entre deux morceaux, j'ai dit aux spectateurs de se retourner pour admirer la lune qui jouait à cache cache avec la montagne... Autant vous dire que le morceau d'après tout le monde nous tournait le dos :-).

Nous avons joué jusqu'à à la nuit tombée dans cette ambiance féérique.
 

 

Pendant qu’on jouait, j’ai vu une femme qui s’est assise à une place devant nous qui avait un sourire radieux, hyper communicatif. J'avais l’impression qu’elle était trop contente de nous voir jouer là ce soir. Un peu plus tard, on a appris qu’elle chantait dans une chorale, et on a fait quelques chansons Gospel avec elle. Même si ça sort un peu de notre répertoire, c’est toujours un bonheur d’improviser avec des nouvelles personnes sur scène. 

Le lendemain, nous avons partagé notre petit dèj’ avec notre chanteuse, qui nous a expliqué qu’elle était là pour rendre hommage à des membres de sa famille qu’elle avait perdu en montagne 10 ans plus tôt, Son voyage ici, au pied du Vignemale, était loin d'être anodin. Elle nous a dit que le fait qu'on soit là ce soir, qu'on joue cette musique, et qu'elle ait pu chanter avec nous l'avait remplit de joie. C'est pourquoi elle avait une telle présence et un tel sourire ce soir-là en nous voyant jouer. Ce genre de rencontre ne laisse pas indifférent, et ça fait vraiment plaisir de pouvoir, même inconsciemment, apporter un peu de bonheur. 

 

Après le concert, nous nous sommes installés à table avec l'équipe du refuge pour boire un verre, partager nos expériences, et admirer les étoiles. Tous ont des profils très différents et viennent d'horizons variés, mais avec ce même amour pour la montagne. Il fallait voir leurs têtes quand on entendait craquer le glacier du Vignemale (enfin ce qu'il en reste). C'était comme si on leur ôtait un peu de leur amour… Encore une fois nous avons été extrêmement bien accueillis. Merci à toute l'équipe des Oulettes de Gaube !

Avec Stéphane nous sommes restés encore un peu à admirer la voie lactée avant de se coucher. On avait l'impression d'avoir fait la fête toute la nuit, mais en fait nous étions au lit à 23h ! (Ce qui est déjà tard en montagne). 

 

Le lendemain nous avons entamé la descente vers le lac de Gaube. C’est un itinéraire magnifique (oui je sais encore et toujours…), et assez facile en plus (surtout en descendant) !

Arrivés au lac de Gaube, nous avons pris un café à l'hôtellerie du lac. Là, nous avons été reçu par un garçon de café parisien. Le gars a dû faire 5 ans de classes sur les Champs ou rue de Rivoli, parce pour être aussi peu aimable, dans un cadre aussi beau (même si trop fréquenté), il faut vraiment le vouloir ! Bref un retour à la civilisation un peu trop brutal…  heureusement pour nous la tournée n’était pas terminée. 

Nous avons continué le GR et rejoint le parking de la Raillère par le sentier des cascades (GR10). Sympa mais un peu long (mais je pense que les sentiers paraissent souvent très long quand on retourne à la voiture). 

Après 45 minutes de route et 258 virages, nous arrivons à la librairie café Le Kairn à Arras-en-Lavedan. C’est un très bel endroit, où l’on a envie de flâner dans les rayons, ou de se poser pour boire un verre dans l’espace café. 

Nous rencontrons Karine et son équipe, et avons le temps de se poser et même de prendre une petite douche avant le concert. Il faut dire qu’on a eu un choc thermique en sortant de la voiture, il devait faire 10° de plus que la haut, alors la douche était bienvenue. 

On installe notre matériel dehors, sur l’herbe, face à la terrasse du café où est installé le public, venu assez nombreux ce soir-là. Ça nous surprend au début vu la taille du village, mais on comprendra plus tard que c’est un lieu qui bouge et qui attire les gens des alentours.
 

L’avantage de tout faire à pied, c’est qu’on s’installe littéralement en 2’30”. Il suffit de sortir la guitare et le banjo de la housse, de prendre les percus, et voilà ! Pas de micros à installer, pas de branchements à faire, pas de balances… En revanche, il faut vraiment s’adapter à l’acoustique de l’environnement, ce qui peut être un peu troublant parfois au début. Mais c’est une super sensation, très naturelle. En randonnée on est dépendant de la météo, on ressent sur notre corps les variations de températures, l’humidité du soir, on dépend de la lumière du jour… Et on apprend à faire en fonction, à s’adapter, à prendre sur soi par moment ou à être prévoyant à d’autres moments… Pour nous, jouer en acoustique, pas que sur des instruments acoustiques mais sans micros, sans amplification, c’est un peu la suite logique de la randonnée de la journée. On dépend complètement de l’acoustique du lieu dans lequel on se trouve. On doit chanter plus ou moins fort pour avoir une bonne équilibre par rapport aux instruments. Et si la brume arrive avec son taux d’humidité, non seulement on ressent le froid sur nous, mais on l'entend au son de la guitare, et surtout du banjo, qui se désaccordent rapidement. Tout ça est assez magique et assez fantastique  !

Ce soir là nous profitons du wifi de la librairie pour filmer le concert et le mettre en direct sur facebook. C’est une première pour nous, la qualité est plus ou moins bonne, on entend les  conversations de certains, mais ça reste un concept sympa. Vous pouvez voir tout ça ici (en 2 parties) : link1 link 2

Encore une fois nous avons été très bien accueillis par Karine et toute l’équipe du Kairn venue prêter main forte pour la soirée. 

Le lendemain, nous prenons notre temps, car la pluie est au rendez-vous, ce qui n’est pas très grave vu que nous sommes maintenant en voiture pour cette dernière journée en montagne. Nous espérons juste que ça se lèvera dans l’après midi vu que le concert du soir, à l’ancienne carrière de marbre de Payolle, est en plein air.
En fin d'après-midi, je ne dirai pas qu’il faisait beau, mais au moins la pluie avait cessé. Du coup nous avons pu nous installer au pied de la carrière, en plein air comme prévu. Il y avait malheureusement moins de monde que prévu à cause des orages de la journée, mais on avait quand même des spectateurs, bien emmitouflés dans leurs polaires et doudounes :-)

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Nous avons joué plus d’une heure avant que la pluie ne revienne (on a quand même réussi à terminer le dernier morceau sous la flotte :-) ). Petite pause le temps de rentrer dans la grande salle du musée de la carrière (et le temps de se sécher), et nous avons fait un 2e set bien au chaud en intérieur. 

Encore une fois nous avons eu un public très attentif, même s’il était assez différent des autres soirs. Dans l’ensemble, que ce soit des randonneurs qui découvraient notre présence à la dernière minute ou des gens venus exprès pour nous voir, je dois dire que le public de ces quelques dates était vraiment très à l’écoute (ça nous change de certains lieux parisiens… ). C’est très agréable, ça permet d’avoir des échanges, de parler des origines de la musique que l’on joue, de nos morceaux, de nos instruments, et bien sûr d’expliquer notre projet de randonnée concerts.
 

Voilà, je pense avoir fait une petite description de notre mini tournée pyrénéenne... C’était pour nous un vrai bonheur, très agréable et très intense. Intense physiquement parce que nous marchions entre 5 et 8 heures par jour et que nous jouions 2 bonnes heures le soir même. Mais aussi intense en émotions, en rencontres, en échanges…
Bref on vient à peine de rentrer, mais je pense qu’on remettra ça l’année prochaine ! 


Si vous avez des expériences similaires, des remarques, ou juste des questions à poser, n’hésitez pas à nous contacter. J’espère vous croiser au bord d’un chemin, ou dans une salle de concert, ou tout simplement autour d’un verre ;-)
 

A bientôt, 

Jean Serge. 

 

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